Je suis tombée dans le livre dès que j’ai pu et su lire. Le « pouvoir » lire je le dois à mes professeurs qui m’ont amenée à déchiffrer, lettre par lettre, ces phrases. Le « savoir » lire est venu par la suite.
Tout a commencé par un défi :
- Tu es conteuse, alors raconte « A la Recherche du Temps perdu ». C’est long, fastidieux, compliqué.
- Impossible, ai-je répondu, On ne peut trahir une telle œuvre. Mais la lire, la faire partager, découvrir … oui !
Et c’est ainsi que la lecture à voix haute est arrivée dans l’art de raconter.